Le mage Lastyanax et la guerrière Arka se retrouvent confrontés aux forces qui ont conquis la ville d’Hyperborée. Après l’excellent premier tome de La Ville sans vent, Éléonore Devillepoix conclut son diptyque de fantasy avec La Fille de la forêt, disponible aux éditions Hachette Romans.
Résumé de l’éditeur
Alors que le froid s’abat sur Hyperborée, Lastyanax et Arka sont séparés. Le jeune mage a laissé derrière lui famille et amis pour se lancer à la recherche de sa disciple, partie retrouver ses racines loin du nord. Pendant ce temps, la conquête de la cité semble à portée de main pour le maître des lémures. Mais les projets mortifères de ses supérieurs vont faire vaciller ses plans…
Parmi ces êtres aux destins entrelacés, qui prendra la tête de la ville sans vent ?
Un second tome coup de cœur
Dans ce second tome, nos deux héros se retrouvent séparés. Les cartes ont été rebattues à Hyperborée, et Lastyanax s’efforce de résister avec ses derniers alliés, entre libération d’une prison et élections politiques. Une intrigue très plaisante à suivre.
Arka, quant à elle, retourne à ses origines d’Amazone. Ce changement de décor donne un nouveau souffle à l’histoire et permet d’en apprendre plus sur ce peuple de femmes guerrières. Pas de gentils ni de méchants dans cet univers, tous les peuples ont des coutumes répréhensibles et font de leur mieux pour survivre.
On retrouve aussi cette nuance chez Alcandre, le « grand méchant » de La Ville sans vent. Il semble affaibli au début et j’ai craint qu’il ne devienne gentil, mais non, il se révèle encore plus retors et c’est tant mieux. Mais l’autrice le rend aussi touchant grâce à son passé et sa relation avec son père.
Le scénario est toujours aussi bien ficelé, avec malheureusement encore beaucoup de morts. Une lecture qui ne s’adresse définitivement pas à un lectorat trop jeune, malgré son humour et son héroïne tête brûlée de treize ans.
| La Fille de la forêt est un second tome parfaitement à la hauteur du premier, qui conclut avec brio les machinations politiques et la destinée des personnages instillées dans La Ville sans vent. |
Les Mille Mondes 