De prose et de nuit : une fantasy dark academia pour les amoureux des mots

Vous ne savez plus où donner de la tête en cette rentrée littéraire ? L’arrivée de l’automne vous donne simplement envie d’un roman cosy à savourer sous un plaid ? De prose et de nuit est sans doute fait pour vous. Ce roman écrit par Camille Endell sort le 18 septembre chez Solleyre, la collection des éditions Eyrolles consacrée à la littérature young adult.

« Les mots qui sortent de tes lèvres ont un pouvoir, mon garçon. Ne les laisse pas t’affaiblir. »

De prose et de nuit, Camille Endell

Résumé de l’éditeur

Élève de l’Académie qui forme l’élite du royaume à la magie des mots, Calliopé refuse les règles des Muses : elle est trop à l’étroit dans le carcan des formules lisses et versifiées qu’on lui enseigne.

Rejetée de tous, à l’exception de Phénix, une créature d’ombre — son seul ami et son plus grand secret —, elle est loin de se douter qu’Alstair, le prince héritier du royaume, étudiant comme elle à l’Académie, cache lui aussi des vérités inavouables…

Mais lorsqu’un imprimeur dissident sème le chaos dans la capitale avec ses publications et que les mots deviennent brusquement hors de contrôle, Calliopé et le prince se retrouvent au cœur de machinations qui les dépassent. Le temps leur est compté : et si le pouvoir de Calliopé était la clé ?

Un livre qui parle de livres (et de magie)

Calliopé, une orpheline fille d’imprimeur, et Alstair, le prince héritier de Brythénia, s’allient pour éliminer la dangereuse Prose qui se répand dans leur ville… une magie interdite à laquelle ils ne sont pourtant pas étrangers.

De prose et de nuit s’inscrit dans l’esthétique de la dark academia : un décor d’université élitiste, un récit qui commence en automne, un goût prononcé pour les arts de l’Antiquité, l’écriture et la poésie. Bien plus qu’une ambiance, elle devient ici l’identité même de cet univers, où les mots sont vecteurs de magie et où l’on prie les Muses. L’Académie forme les futurs auteurs, comédiens et politiciens de ce royaume, ainsi que les imprimeurs, qui connaissent une révolution industrielle inspirée du XIXe siècle.

Pour autant, ne prenez pas peur, De prose et de nuit n’est pas une lecture exigeante. Au contraire d’autres textes très littéraires et contemplatifs dans la même veine, tels que If We Were Villains de M. L. Rio (dont vous retrouverez la chronique ici), ce roman nous plonge dans un univers de fantasy young adult tout à fait accessible.

Je dirais même que De prose et de nuit a une atmosphère presque « cosy ». Le roman ne regorge pas d’action à toutes les pages, la violence n’est jamais dépeinte directement. Les personnages sont peu nombreux et le récit prône la loyauté et l’amitié. Phénix, même s’il est une créature d’ombre, m’a évoqué Calcifer dans Le Château ambulant de Miyazaki par son caractère à la fois grinçant et attendrissant.

À travers un univers de fantasy basé sur les mots, De prose et de nuit est une lecture réconfortante et un formidable hommage à la littérature.

Cet ouvrage a été chroniqué dans le cadre d’un service de presse.

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