Minami Lane : Tom Nook, c’est vous !

Minami Lane est un jeu indépendant de microgestion développé par un couple de français, Doot et Blibloop, et édité par Seaven Studio. Le jeu propose aux joueurs de gérer une rue d’inspiration japonaise dans une ambiance cosy.

Un jeu doux et plein de bonnes ondes

Dans Minami Lane il n’y a qu’un seul et unique but : créer et s’occuper d’une rue pour contribuer au bonheur de ses habitants. Le jeu propose une boucle de gameplay simple et minimaliste : chaque début de journée, il est possible d’installer un nouveau bâtiment pour agrandir son quartier, il ne reste ensuite plus qu’à observer les habitants dans leur quotidien du lever jusqu’au coucher du soleil.

Minami Lane, Seaven Studio

Pour développer sa rue, il est nécessaire d’utiliser de l’argent qu’il est possible d’obtenir en créant des commerces afin de contenter les trois différents types de population, les jeunes, les personnes âgés et les yokai présents sous la forme de mignon petits êtres de la forêt.  

L’argent obtenu à chaque fin de journée offre ainsi plusieurs possibilités, agrandir la rue en créant au choix un commerce pour générer plus d’argent, une maison pour accueillir de nouveaux habitants ou un lieu de détente pour augmenter la beauté du quartier et le bonheur des habitants. Il est aussi possible d’utiliser l’argent pour améliorer les bâtiments déjà présents dans la rue afin d’augmenter la beauté, le revenu ou la population.

Minami Lane, Seaven Studio

Minami Lane propose une petite variété d’échoppes, konbini, fleuriste, karaoké, librairie, bar à bubble tea ou encore des ramens en street food. Lors du passage des habitants, chacun émettra son avis, qu’il faudra prendre en compte afin d’optimiser les revenus. Dans le cas des ramens par exemple, il sera nécessaire de personnaliser les ingrédients du bol et son tarif. Les jeunes voudront parfois plus d’œufs, de nouilles ou de crevettes avec un prix attractif, tandis que les personnes âgés ou les yokai auront d’autres types de demandes qu’il faudra contenter. Il en va de même pour tous les commerces, il est possible de personnaliser les bouquets de fleurs du fleuriste ou les différents ouvrages de la librairie par exemple.

Minami Lane, Seaven Studio

Les lieux de détente, quant à eux, permettent d’améliorer le bien être des habitants et rendent le quartier plus attractif visuellement, il est possible d’ajouter des parcs ou des onsen. Lorsque la rue aura atteint un certain niveau de bien-être il sera possible de voir apparaître des chats dans le quartier, signe que celui-ci est un lieu de vie agréable. Les caresser permet même d’obtenir quelques piécettes. D’autres petits bonus disponibles chaque jour, comme trouver le tanuki caché, ramasser les détritus ou saluer les cyclistes, permettent également d’augmenter son pécule. Un journal quotidien apporte des modifications au cours de la partie sur les envies et besoins de la population.

Artistiquement, le jeu est une pépite. Blibloop, qui s’est occupée de toute cette partie, a fait un formidable travail sur les contrastes entre les couleurs chaudes et froides, offrant un rendu extrêmement apaisant dans un décor de bande dessinée magnifique. Toutes les constructions sont personnalisables, différents toits, arbres ou couleurs permettent d’avoir des variations visuelles dans la rue, de manière à la rendre unique.

Minami Lane, Seaven Studio

Quelques heures suffisent à boucler les cinq missions scénarisées du jeu, elles servent principalement à en découvrir tous les aspects. L’intérêt principal réside plutôt dans son mode bac à sable, qui laisse une liberté totale au joueur pour construire une rue à son image.

Minami Lane est un jeu de gestion cosy par excellence, minimaliste à souhait, mais addictif. Il est parfait pour passer un moment de détente, il suffit de se laisser emporter par un peu de musique lo-fi et de regarder défiler les journées et la vie de ses habitants, au gré de ses constructions.

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