10 œuvres fraîches pour affronter la canicule !

Il fait chaud. Très chaud. Chez les Mille Mondes, on n’a pas encore la solution pour rafraîchir durablement la planète, mais en attendant on a quelques conseils de lectures, jeux et films qui vous feront voyager vers des contrées beaucoup plus fraîches. Préparez vos moufles et vos bonnets, c’est parti !

Appleseed, Matt Bell

On vous reparlera sûrement plus longuement d’Appleseed, ce roman qui mêle fantasy mythologique et fiction climatique, dans un article qui lui sera consacré. Sachez déjà que parmi les trois destins qui s’entremêlent durant ce récit intense, celui de C-432 nous entraîne très loin dans le futur, sur une Terre désormais entièrement recouverte de glace. Dernier être vivant, C-432 cherche inlassablement des vestiges biologiques pris dans le gel afin de survivre et d’un jour pouvoir ramener à la vie les espèces disparues dont son tisseur conserve le code génétique. Dans cet enfer glacé qu’il arpente depuis des siècles, il va faire la découverte d’une souche de pommier qui va tout changer.

Kaina of the Great Snow Sea, Tsutomu Nihei

L’auteur de Blame! explore lui aussi un futur en proie à une nouvelle ère glaciaire dans ce manga paru aux éditions Pika. Alors que la Terre est recouverte par les neiges, Kaina fait partie du seul village encore présent sur la Canopée, la cime des arbres orbitaux. Dernier jeune de sa tribu, il mène une vie simple et paisible, subsistant grâce à la chasse d’insectes géants et aux bienfaits des arbres eux-mêmes. Mais un jour, une étrangère débarque sur la Canopée. Prénommée Ririha, elle dit venir d’un pays qui se situe en bas, aux pieds des arbres, bordé par l’immense Mer Blanche, là où la vie est censée être impossible à cause du froid.

L’Hiver du labyrinthe, Adrien Bürki

Après avoir fait voyager ses personnages autour du globe dans La Couronne boréale, Adrien Bürki les emmène dans le froid royaume d’Haog, là où la légende de la reine Otharasht a pris un tour inattendu. C’est dans ce monde où la neige semble éternelle que pourrait se trouver la clé du mal qui ronge la jeune Max, mais aussi les derniers secrets de l’antique royaume de Nakasun. Et si cet hiver perpétuel n’était pas naturel ?

La chose, John W. Campbell

Quoi de plus rafraichissant qu’une histoire se déroulant en Antarctique ? La Chose est la novella dont s’est servi John Carpenter pour réaliser son célèbre film The Thing. Dans ce huis clos, considéré comme l’un des meilleurs textes de science-fiction, une expédition scientifique se retrouve face à la plus grande et la plus effrayante des découvertes du siècle, une entité extraterrestre. Pour survivre à cette rencontre, ses membres devront être prêts à prendre les décisions les plus difficiles qui soit… À mi-chemin entre horreur cosmique et science-fiction, La Chose est un texte jouant sur la psychologie qui, à coup sûr, vous glacera le sang.

Un destin encré dans le sang, Danielle L. Jensen

Si l’Antarctique vous paraît trop loin, nous vous proposons de partir cette fois pour le cercle arctique, et plus précisément en Scandinavie, avec Un destin encré dans le sang de Danielle L. Jensen aux éditions Bragelonne. Promenez-vous dans les fjords glacés du Skaland, puis découvrez la vie des vikings dans cette romantasy froide, autant dans le climat que dans les caractères de ses personnages. Ce riche univers nordique mêle politique, conflits familiaux et éléments mythologiques, tout ce qu’il faut pour oublier la chaleur actuelle.

Le Transperceneige, Jacques Lob

Et si l’Antarctique vous paraît trop loin et les Vikings un peuple trop ancien, optez pour Le Transperceneige, une bande dessinée française de science-fiction, scénarisée par Jacques Lob et dessinée par Jean-Marc Rochette, parue en 1982. Elle imagine une Terre entièrement gelée, où les derniers survivants de l’humanité vivent à bord d’un train lancé éternellement à travers un paysage glacé et stérile. Chaque wagon représente une classe sociale, des plus pauvres, relégués à l’arrière, jusqu’aux élites de l’avant, formant une allégorie puissante des inégalités et des rapports de pouvoir. Avec son atmosphère sombre, son graphisme âpre et son propos politique, la BD interroge sur la survie, la justice et la condition humaine face à la catastrophe.

Camp zéro, Michelle Min Sterling

Sur une note plus pessimiste, Michelle Min Sterling nous propose avec Camp zéro une dystopie postapocalyptique. En 2049, alors que l’Amérique du Nord subit des températures intolérables et l’effondrement de l’industrie pétrolière, la société est divisée entre les riches, vivant sur une île artificielle appelée la Cité flottante, et les masses continentales, luttant pour survivre. Une jeune fille, embauchée comme prostituée dans un club privé de la Cité, cherche un avenir meilleur pour sa mère et elle. Elle déménage alors dans le Grand Nord canadien et prend le pseudonyme de Rose. Dans une ancienne ville pétrolière, officiellement bâtie pour accueillir les familles les moins fortunées, et qui semble être un lieu d’activités suspectes. Non loin de là, à Blanche Alice, une ancienne station de recherche, des femmes mènent une mission de surveillance climatique et fondent Camp Zéro. Ce havre se développe alors comme un espoir de renouveau dans un climat encore vivable.

Planète hurlante, Christian Duguay

Dans Planète hurlante (Screamers dans sa version original), le commandant Joe Hendricksson, en poste sur Sirius 6B depuis plus de dix ans, va devoir traverser un paysage dévasté et enneigé pour se rendre jusqu’à la base du NEB afin de négocier un traité de paix. Il ignore que les armes qu’il a contribué à créer, les terribles screamers, ont évolué jusqu’à acquérir une conscience et sont bien décidés à éliminer toute trace de vie.
Ce film de science-fiction de 1995, au-delà de son côté gore assumé, portrait des questions écologiques et politiques très en avance sur son temps.

Le Jour d’après, Roland Emmerich

Quand dehors il fait 35°C et plus, voir Manhattan englouti par une tempête de neige géante ou Los Angeles balayée par des tornades peut avoir quelque chose de rafraîchissant, bien que le contexte qu’utilise Roland Emmerich est moins amusant. En effet, réalisé en 2004, Le Jour d’Après est un film catastrophe qui met en scène un brusque dérèglement climatique mondial. Tout commence quand Jack Hall, climatologue, découvre que le réchauffement global a déclenché un bouleversement brutal du système climatique : d’énormes tempêtes, des raz-de-marée et surtout une nouvelle ère glaciaire qui s’installe en quelques jours. À travers son enquête scientifique et sa lutte pour retrouver son fils, Sam, coincé à New York, le film mêle suspense, spectaculaire et message écologique.

Frostpunk, 11 bit studios

Dans ce jeu de gestion et de survie uchronique sorti en 2018, le monde fait face à un refroidissement général qui menace toute forme de vie. À la tête d’un groupe de survivants londoniens réunis autour d’un immense générateur à charbon, qui fait office de centre ville, il va falloir développer une communauté capable d’affronter cette nouvelle ère glaciaire. Si Frostpunk est connu pour réclamer une gestion fine de ses ressources et du mécontentement des habitants, on retient surtout les lois de plus en plus extrêmes qu’il est possible de promulguer pour tenter de faire survivre sa communauté : allez-vous faire travailler les enfants dans les mines pour obtenir le charbon nécessaire au maintien de la température ? Réduire les rations pour nourrir plus de monde ? Créer une milice de maintien de l’ordre ? Tout ça avec une température qui descend inexorablement et des besoins toujours plus nombreux…

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