(Re)jouer : Psychonauts, un jeu de plateformes immanquable de l’ère PS2

Dans (Re)Lire, nos rédacteurs se penchent sur des œuvres qui ne sont pas des nouveautés, mais qui ont marqué leur époque. Qu’il s’agisse de succès intemporels ou de titres injustement méconnus, venez (re)découvrir ces pépites du passé à nos côtés.


Si l’année 2005 est impressionnante en matière de sorties vidéoludiques, avec notamment Resident Evil 4, God of War premier du nom, Star Wars Battlefront 2, Civilisation IV ou encore Devil May Cry 3, c’est aussi l’année où débarque un jeu de plateformes iconique. Sorti de l’esprit du célèbre Tim Schafer, fondateur du studio Double Fine production, qui nous aura offert des perles comme Brutal Legends, il s’agit, vous l’aurez deviné, de Psychonauts.

L’histoire

Dans la peau du jeune Razputin, vous vous retrouvez dans un camp de vacances pour « jeunes cadets psy », afin d’apprendre à utiliser au mieux vos compétences de projection psychique. En effet, le monde dans lequel évolue Razputin dispose d’une organisation gouvernementale top secrète composées d’agents d’élites capables de s’infiltrer dans les esprits de n’importe qui. Mais alors que votre petite session colo d’été vire doucement au pur cauchemar, avec la disparition des cerveaux de chacun des enfants, il ne reste plus que vous pour sauver vos amis… et le monde, accessoirement.

Ra-Ra-Razputin !

Le jeu Psychonauts, s’il ne se démarque pas par ses phases de plateformes un peu brouillonnes et sa caméra assez insupportable, garde surtout pour lui une identité visuelle unique en son genre. À mi-chemin entre un dessin animé de Tim Burton et Inception, les univers fantasmagoriques qui se tapissent dans les esprits d’êtres déjantés raviront les mirettes des amateurs de game design. Souvent conçus avec une certaine verticalité, les niveaux demanderont au joueur d’user au maximum de ses compétences psy, qui permettent tout autant d’allumer un feu que de planer.

L’humour est aussi l’un des grands points forts du jeu, absurde et loufoque comme on l’aime, porté par des personnages hauts en couleur et doublés avec maestria par certains grands noms du doublage français, comme Donald Reignoux.

Si le côté « collectionniste » induit par les multiples objets qui parsèment les niveaux pourra plaire à certains, il m’aura personnellement ennuyé de par son inutilité totale. En effet, hormis les pointes de flèches au début, la plupart des objets disponibles à l’achat ou débloqués ne servent à rien dans la progression.

Malgré ça, Psychonauts est un grand nom de l’ère vidéoludique, devenu un petit classique grâce à son idée de base originale, et brillamment mené jusqu’à sa conclusion.

Les commentaires sont fermés.

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑