Invité en dédicace et en tant qu’expert sur l’univers du Seigneur des anneaux, Le Tropeur nous a fait l’honneur d’une interview lors du festival Yggdrasil. L’occasion de revenir sur les origines de sa chaîne YouTube, sur sa manière de décortiquer des œuvres iconiques par le biais des tropes, mais aussi de parler conseils d’écriture et projets.

Mille Mondes : Bonjour et merci d’avoir accepté de nous rencontrer. Pour commencer, et pour ceux qui n’auraient pas encore la chance de te connaître, d’où vient le concept du Tropeur ?
Le Tropeur : Eh bien, Le Tropeur, c’est un pur hasard ! Ou plutôt de la sérendipité. Un jour, par accident, je suis tombé sur un site qui s’appelle TV Tropes. J’avais 18 ou 19 ans. Ce site est un wiki qui répertorie des œuvres et des tropes — ces schémas narratifs récurrents — et ça m’a immédiatement fasciné, au point d’en devenir une obsession. Depuis, à chaque fois que je découvre une œuvre, je ressens le besoin d’aller voir ce qu’en disent les utilisateurs de TV Tropes. Le site analyse ces schémas narratifs avec une approche souvent teintée d’humour, en décrivant ce qui se passe dans les films ou les séries, et ça m’a beaucoup parlé. J’ai réalisé qu’on pouvait envisager l’écriture comme un assemblage de petites pièces, qu’on pouvait décortiquer, comparer et relier d’une œuvre à l’autre à travers ces structures narratives. Ça m’a donné envie de partager cette approche dans le monde francophone, puisque TV Tropes est en anglais et que les tentatives de traduction sont restées limitées : sur des dizaines de milliers d’articles, seule une petite centaine est disponible en français. Je me suis donc lancé avec l’envie de retransmettre l’expérience que j’avais eue avec ce site, et au fil du temps, ça a évolué vers des analyses plus poussées et plus personnelles.
« J’ai réalisé qu’on pouvait envisager l’écriture comme un assemblage de petites pièces, qu’on pouvait décortiquer, comparer et relier d’une œuvre à l’autre […]»
MM : Justement, la chaîne a pas mal évolué avec le temps, il y a eu les conseils d’écritures, les analyses d’œuvres, les résumés rapides… toujours en rapport avec la narratologie et la fiction. Est-ce que c’était prévu ?
Le Tropeur : Rien n’était prévu. Je n’avais pas pensé en faire ma vie ou ma carrière. Je n’avais pas non plus anticipé à quel point l’algorithme de YouTube allait changer, et ça a forcément eu un impact sur mes créations. Il y a eu toute une période où je ne pouvais pas me permettre de faire certains types de contenus, où j’ai dû renoncer à certaines idées. Petit à petit, j’en reviens, mais pendant longtemps, je me suis beaucoup bridé, notamment sur la fiction. Aujourd’hui, j’essaie de retrouver cet aspect-là à travers la mise en scène. Au final, cette évolution s’est faite de manière assez naturelle, sans réelle planification.
Je suis quelqu’un de très chaotique et je laisse le chaos prendre le dessus !
MM : Tu as commencé avec ta série de vidéos intitulée La Page Blanche, qui propose des conseils d’écriture et de narration. Aujourd’hui, quel regard portes-tu sur les écoles et cours d’écriture qui se multiplient un peu partout et promettent aux aspirants auteurs de réussir ?
Le Tropeur : Comme je l’ai dit dans la première saison de La Page Blanche, il n’existe pas une méthode universelle. Aucune n’est absolue ou infaillible, et aucune ne garantit qu’un récit sera un succès. D’ailleurs, le succès est souvent très indépendant de la qualité d’un texte. Ces formations sont avant tout un business. Cela peut être utile pour certains, notamment ceux qui ont besoin d’un cadre structurant, sérieux et engageant pour se lancer. C’est sûr que quelqu’un qui dépense mille euros dans une formation sera plus enclin à travailler ses textes. Mais personnellement, ce n’est pas ma vision du partage du savoir. Si quelqu’un prétend détenir la méthode infaillible, fuyez ! Il vaut mieux piocher un peu partout, explorer différentes approches – y compris dans des formations payantes plus accessibles si c’est ce que vous souhaitez – et construire votre propre méthode. Mais au fond, le meilleur conseil d’écriture reste le plus simple : écrivez. Acceptez de galérer, car c’est difficile, mais c’est comme ça qu’on apprend.

MM : Pourquoi sommes-nous capable de repérer les clichés narratifs et les tropes en tant que lecteur ou spectateur, mais qu’il est si difficile de ne pas tomber dedans lorsqu’on se met à écrire ?
Le Tropeur : J’aimerais avoir la réponse ! J’ai tendance à penser que, quand j’écris, je débranche la partie « tropes » de mon cerveau. Dans ces moments-là, Le Tropeur n’existe plus, parce que je ne peux pas me demander en permanence quelle structure narrative je suis en train d’exploiter ou quel archétype de personnage je viens de créer… Si je fais ça, je ne prends plus de plaisir à écrire. Donc j’écris, avec des clichés, avec des tropes, comme ça me vient. Ce n’est qu’à la relecture que je prends du recul et que je retravaille tout ça. C’est d’ailleurs pour ça que la relecture est essentielle : l’écriture, avant tout, doit rester un espace de création et de liberté.
Et puis, être dans le cliché, ce n’est pas forcément un problème. L’important c’est que le cliché ne soit pas là juste pour répondre à un cahier des charges ou à une tendance. Un texte doit avant tout raconter une histoire et si cette histoire a besoin d’un cliché pour fonctionner, alors ce n’est pas une mauvaise chose.
D’ailleurs, mes propres histoires ont tendance à prendre le dessus sur moi, à s’écrire un peu toutes seules. Je les découvre plus que je ne les invente et si elles contiennent un cliché, tant pis ! Si je peux les améliorer pour passer outre tant mieux, mais le plus important c’est qu’elles restent cohérentes. De toute manière, mes histoires se nourrissent de moi, mon vécu, mes passions, mes instincts… et ces éléments ont eux-mêmes été nourris de clichés. C’est donc inévitable qu’ils ressortent dans mes textes et c’est sans doute le cas de la plupart des auteurs.
« Un texte doit avant tout raconter une histoire et si cette histoire a besoin d’un cliché pour fonctionner, alors ce n’est pas une mauvaise chose. »
MM : Est-ce qu’il y a une œuvre qui t’a tout particulièrement marqué, que ce soit par son utilisation des tropes ou sa manière d’y subvertir ?
Le Tropeur : Je pense à [David] Lynch, sans doute aussi parce qu’il nous a quittés récemment1, mais pour le coup c’est quelqu’un qui s’est toujours foutu des clichés, qu’il les utilise ou non. Il ne raconte rien : il fait vivre quelque chose au spectateur. J’ai vu Mulholland Drive bien trop jeune, à seulement dix ans, et ce film m’a profondément marqué. C’était la première fois que je regardais un film en me demandant : « Quoi ?! Mais qu’est-ce qui se passe ? Je ne comprends rien ! » Et pourtant, malgré cette incompréhension, j’ai aimé. J’ai apprécié ce que je voyais, sans tout saisir, mais avec fascination. J’ai compris qu’il y avait quelque chose de plus que la logique narrative qui faisait la qualité d’une œuvre.

Sinon, je pense aussi au jeu vidéo Outer Wilds, qui a une façon bien à lui de subvertir aux tropes narratifs. C’est un jeu qui permet de découvrir son histoire par petits bouts, à droite à gauche, d’une manière différente pour chaque joueur. Ça a été une très belle aventure que j’ai beaucoup aimée.
MM : C’est quand la dernière fois que tu as été surpris par une histoire ?
Le Tropeur : Je suis quelqu’un d’assez souvent surpris par les histoires car je me laisse très facilement porter, mais la dernière qui m’a étonné, je dirais que c’est The Substance, avec Demi Moore. Je ne sais pas dans quelle mesure cela tient à la narration ou à la mise en scène, mais il y a un moment clé dans le film — sans trop en dévoiler — qui bouleverse complètement son genre tout en servant parfaitement son propos. C’est le troisième acte. Disons qu’il bascule dans une forme d’absurde, et je trouve que cela fonctionne à merveille avec l’histoire, car le film baigne déjà dans une légère étrangeté avant de plonger totalement dans le surréalisme. C’est amené de façon brillante, et je ne m’attendais absolument pas à un tel virage, surtout venant d’un film hollywoodien. Enfin… il a été tourné en France, avec des acteurs hollywoodiens et un cadre de production hollywoodien, mais il reste très singulier. En tout cas, j’ai été agréablement surpris.

MM : Où en es-tu dans l’écriture de Renégats ? As-tu d’autres projets en parallèle ?
Le Tropeur : Il me reste trois chapitres à écrire sur les trente que compte ce nouveau volume, donc ça arrive bientôt ! Pour l’instant, j’essaie de me concentrer sur Renégats et d’éviter de me disperser, car je sais que si je me lance dans plusieurs projets à la fois, je risque d’en accumuler trois, puis quatre, puis cinq, sans jamais les terminer. Mon objectif est donc d’aller au bout de cette série avant d’entamer autre chose.
J’ai commencé Renégats il y a plusieurs années, et les volumes prennent du temps à voir le jour. Au début, c’était plus simple : j’ai écrit les trois premiers en un ou deux mois et je me suis dit : « C’est bon ! Je peux en faire quinze comme ça ! » Et pourtant, quelques années plus tard, je suis seulement en train d’achever le neuvième. Les volumes 4, 5 et 6 ont été particulièrement difficiles à écrire, et au fil du temps, le processus devient de plus en plus complexe. Mais paradoxalement, plus j’avance, plus j’aime cette histoire. Je la découvre en même temps que je l’écris, et elle m’emmène parfois dans des directions inattendues, ce qui est à la fois un défi et une source de plaisir.
Aujourd’hui, Renégats est ma priorité. Plus que trois chapitres ! Je sais que les lecteurs les attendent avec impatience, et ça me motive énormément.
MM : Ta série de vidéos intitulée Tropeur Who était l’une des plus abouties de ta chaîne en termes de mise en scène, de technique, de narration, en plus d’être une belle lettre d’amour à la saga Doctor Who, est-ce quelque chose que tu prévois de réitérer, avec une autre œuvre par exemple ?
Le Tropeur : Je ne sais pas si je referai une série de vidéos comme celle-là pour des raisons, disons, éditoriales. Produire cinq vidéos sur un même sujet a un coût, notamment parce qu’on perd progressivement les spectateurs qui n’étaient pas convaincus par la première. En revanche, refaire un projet de cette ampleur en une seule vidéo, ça me tenterait beaucoup.
Je me suis vraiment amusé en la réalisant, c’était très fun aussi d’un point de vue comédien. À la base, je n’avais pas écrit la vidéo en pensant jouer tous les rôles, mais une fois le script terminé, je me suis dit que ce serait beaucoup plus drôle de tout interpréter moi-même. Alors, pourquoi pas ? Je me suis lancé, et ça m’a donné envie de recommencer. Peut-être que la prochaine fois, j’impliquerai d’autres comédiens, je ne sais pas encore.
Ce qui est sûr, c’est que j’adore explorer l’aspect fictionnel, la création, la mise en scène… même si ce n’est pas forcément ce qui est le plus récompensé sur YouTube. Mais c’est là que je prends le plus de plaisir, et je sais que j’y reviendrai, que je le veuille ou non. On est toujours un peu guidé par une impulsion créative qui nous fait dévier du bon sens et des choix économiquement raisonnables… mais bon, c’est aussi ça la vie d’artiste !

MM : Tu parlais tout à l’heure de ton amour pour Outer Wilds et tes fans savent que tu utilises souvent des musiques de jeux vidéo sur ta chaîne, pourtant tu as fait assez peu de vidéos sur le sujet. Est-ce parce que c’est un sujet qui est déjà très présent sur YouTube ou dans lequel tu n’as pas envie de te lancer pour l’instant ?
Le Tropeur : C’est surtout parce que le jeu vidéo est un médium extrêmement riche et qui demande beaucoup de temps à explorer. Un jeu, c’est en moyenne 40 à 60 heures de contenu, parfois moins pour les jeux indépendants, et c’est d’ailleurs pour ça que ce sont ceux auxquels je joue le plus.
Comme j’aime aller au fond des choses dans mes analyses, un film d’une heure et demie est assez simple à décortiquer en détail. Mais un jeu vidéo, c’est autre chose : pour en explorer tous les aspects, il faut souvent le refaire plusieurs fois, ce qui représente facilement des dizaines d’heures de jeu. C’est énormément de travail, et c’est principalement ça qui me freine. Sinon, j’en ferais bien plus ! Cela dit, je vais sans doute revenir aux vidéos sur le jeu vidéo bientôt, en tout cas j’aimerais beaucoup. J’ai déjà des sujets en tête, des projets en cours, mais comme toujours, il faut trouver le temps de m’y consacrer pleinement. Ce sont des analyses qui demandent un investissement bien plus important que pour une œuvre audiovisuelle ou un manga.
« Je vais sans doute revenir aux vidéos sur le jeu vidéo bientôt, en tout cas j’aimerais beaucoup. »
MM : Justement, parlons des projets que tu as pour ta chaîne !
Le Tropeur : Il y en a, c’est certain ! Mais je préfère ne rien annoncer, parce que ma malédiction, c’est qu’à chaque fois que je parle d’un projet, il finit par être annulé. J’ai plusieurs choses en cours, notamment des séries que j’ai lancées et jamais terminées. Celle sur Spider-Man, par exemple, qu’on me réclame presque tous les jours. C’est bête, mais quand un projet reste trop longtemps en suspens, il finit par devenir une sorte de poids énorme, au point qu’y revenir devient presque angoissant. Mais il faut que je surmonte ça, et je vais y arriver.
Ce que je peux dire, en revanche, c’est que j’aimerais vraiment faire plus de fiction. Et d’une certaine manière, ces vidéos sur Spider-Man en font partie. Je ne sais pas encore sous quelle forme elles verront le jour ni comment m’adapter aux contraintes économiques de YouTube, mais ce qui est sûr, c’est que c’est vers ça que je veux aller.
Au bout d’un moment, si tu fais des choses qui ne te plaisent plus, tu finis par ne plus avoir la motivation de produire quoi que ce soit. Il faut juste avoir le courage de se lancer dans ce qu’on veut vraiment créer.
MM : Aujourd’hui, tu es l’invité d’Yggdrasil pour parler de Tolkien, dont le festival célèbre le centenaire. Tu as d’ailleurs déjà abordé son œuvre dans plusieurs vidéos, et d’autres vidéastes l’ont fait également. Avec toutes les analyses qui ont déjà été faites sur le sujet, reste-t-il encore des choses nouvelles à dire sur Le Seigneur des Anneaux et l’univers de Tolkien ?
Le Tropeur : Absolument, et déjà parce que de nouvelles adaptations continuent de voir le jour, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Elles permettent de replonger dans cet univers et d’en proposer de nouvelles lectures.
Ensuite, ce qui rend Le Seigneur des Anneaux et l’œuvre de Tolkien toujours pertinentes, c’est le contexte historique dans lequel il a vécu. Il a traversé une période très particulière de l’histoire humaine, dont certains échos reviennent frapper à notre porte aujourd’hui. Notre regard sur ces événements et sur des thèmes comme le bien et le mal évolue avec le temps, et même si Tolkien lui-même refusait qu’on fasse un parallèle direct entre son œuvre et la réalité, il est dans la nature humaine d’utiliser les mythes et les histoires pour comprendre le monde qui nous entoure.

On le voit aussi avec Star Wars. Par exemple, La Menace fantôme commence par une histoire de taxes et de tarifs commerciaux qui mènent à une guerre – un aspect complètement décrié à l’époque de la sortie du film, mais qui intrigue beaucoup plus aujourd’hui, notamment avec la politique récente de Donald Trump concernant les taxes douanières. Ce qui paraissait ennuyeux ou inutile à l’époque de la sortie du film devient soudain pertinent lorsque la réalité nous y ramène.

Pour Tolkien, je pense qu’une réévaluation de son œuvre va avoir lieu dans les années à venir, d’autant plus qu’elle est aujourd’hui récupérée par différents courants politiques et idéologiques. Il y a notamment eu une tentative de réappropriation par des néonazis, ce qui est assez ironique et tragique puisqu’il était fermement opposé au régime nazi. Mais les histoires appartiennent à ceux qui les lisent, et il y aura forcément une réponse en face, une contre-lecture progressiste et anticonservatrice.
Cela touchera aussi des aspects moins souvent abordés, comme son rapport à la camaraderie, au christianisme et aux valeurs chrétiennes qui imprègnent toute son œuvre. Le Seigneur des Anneaux, d’une certaine manière, c’est le catéchisme de ceux qui ne croient pas en Dieu. Il y a une forme quasi religieuse dans notre relation à cette œuvre, et ce n’est pas un hasard si elle a autant marqué les esprits. Donc oui, il y aura encore beaucoup de choses à dire sur Tolkien dans les années à venir.
« Il y a une forme quasi religieuse dans notre relation [au Seigneur des anneaux] »
MM : Pour conclure, as-tu des œuvres de l’imaginaire à recommander à ceux qui nous liront ?
Le Tropeur : D’abord, un jeu vidéo qui a été mon dernier coup de cœur indépendant. Beaucoup de gens en parlent, mais il reste encore méconnu du grand public : Mouthwashing, un jeu d’horreur absolument incroyable. C’est une véritable pépite en termes de narration, avec un style graphique qui imite l’ère PlayStation 1. D’ordinaire, ce choix est purement esthétique, mais ici, il sert totalement le propos. L’aspect rétro atténue le côté horrifique et gore tout en renforçant l’ambiance anxiogène du jeu. Au-delà de son atmosphère, Mouthwashing aborde des thématiques profondes : la responsabilité, la manière dont on affronte une crise, et cette question fascinante : est-ce que ce sont nos moments les plus sombres qui nous définissent ? Peu de jeux d’horreur ont cette richesse d’écriture, donc vraiment, je le recommande chaudement !

Côté littérature, en ce moment, je suis toujours plongé dans Le Disque-Monde. Je n’arrête pas, il faut dire que c’est une série interminable ! D’ailleurs, j’ai deux amis qui se baladent dans le festival en costume du Bagage et de Deuxfleurs !

Découvrir Pratchett a été une révélation pour moi : j’ai compris qu’on pouvait faire rire le lecteur tout en construisant un univers crédible et solide. Son monde est complètement absurde, mais paradoxalement, il est toujours pris au sérieux. C’est ce que je trouve génial : on croit à l’univers du Disque-Monde alors que chaque page tourne tout en dérision. L’humour britannique y est pour beaucoup. Pour celles et ceux qui trouvent que la littérature de l’imaginaire est parfois trop lourde, trop épique et mélodramatique, Le Disque-Monde est une vraie bouffée d’air. Il permet de se libérer de certaines conventions et de se dire : « OK, tout est possible ! » C’est un miroir de notre société, Ankh-Morpork, c’est Londres, et Pratchett avait une plume et un humour si brillants que je peine à trouver un qualificatif à la hauteur.
Et sinon… lisez les B.D. d’Alan Moore au lieu de regarder leurs adaptations en films, s’il vous plaît ! Zack Snyder ne comprend pas Alan Moore ! V pour Vendetta, Watchmen… ce sont des lectures incroyables, ne passez pas à côté.

Merci beaucoup au tropeur d’avoir accepté de nous rencontrer et de nous accorder un peu de son temps. Ce qui est sûr, c’est que cet échange nous a donné encore plus envie de découvrir ses futures créations. Pour pouvoir lire gratuitement les volumes de Renégats déjà publiés, c’est par ici, et pour découvrir nos autres aventures durant le festival, c’est par là !
- NDLR : Le 16 janvier 2025. ↩︎
