Alien: Romulus, réalisé par Fede Alvarez (Don’t Breathe, Evil Dead 2013), marque le septième chapitre de la célèbre franchise Alien et le premier film de la saga depuis le rachat de la Fox par Disney. Ce nouvel opus ambitionne de renouer avec les racines de la série en revenant à une ambiance claustrophobique et angoissante, fidèle à l’œuvre originale de Ridley Scott. L’intrigue se situe entre les événements d’Alien, le huitième passager et Aliens, le retour.
Le synopsis
Un groupe de jeunes travailleurs rêve de s’exiler sur une autre planète où ils verraient le soleil dans le ciel. Un jour, alors qu’une installation abandonnée apparaît dans de leur propre ciel, ils décident de tenter le tout pour le tout afin de l’atteindre et pouvoir partir vers leur planète de rêve. Cependant, alors qu’ils cherchent dans ce vaisseau mystérieux le matériel adéquat à leur voyage, ils libèrent accidentellement une nouvelle forme de Xénomorphe. Ces survivants inexpérimentés doivent alors faire face à l’horreur implacable qui les traque et qui, de toute évidence, souhaite leur mort. Isolés et sans espoir de secours, ils devront faire appel à toute leur ingéniosité et leur courage pour tenter de rejoindre leur propre vaisseau sains et saufs, afin de repartir vers leur planète d’origine, ou de rêve avec le nouveau matériel.
Un retour aux sources avec une touche de modernité
Ce nouvel opus de la franchise Alien parvient à capturer l’essence de l’original tout en y apportant une touche de modernité. Le groupe de personnages, de jeunes adultes s’envolant dans l’espace, s’enrichit de nouvelles dynamiques, notamment avec l’introduction d’un androïde qui se révèle être l’une des réussites du film. Son traitement est intelligent et bien intégré, et ajoute une mécanique supplémentaire à l’intrigue. Le film, bien que riche en action (parfois même trop), parvient à maintenir un bon équilibre entre tension et développement narratif. Chaque scène est conçue pour rappeler les meilleurs aspects de la saga. L’accumulation d’actions participe à créer un rythme effréné, qui plonge le spectateur dans une atmosphère d’urgence constante, à l’image des combats de survie face aux aliens.
Des clins d’œil au passé et une ouverture vers le futur
L’une des forces du film réside dans sa capacité à tisser des liens avec les précédents, notamment le premier, tout en préparant le terrain pour de futures intrigues. Les nombreux fusils de Tchekhov disséminés tout au long du film stimulent l’attention du spectateur, bien qu’à force d’en abuser, les surprises se ternissent. Les aliens, moins menaçants que dans les opus précédents, demeurent malgré tout très satisfaisants. De plus, ce film ne marque pas la fin de la franchise, bien au contraire. Avec des projets de suites en cours et la possibilité d’un Alien vs Predator sous la direction de Fede Alvarez et Dan Trachtenberg, l’univers d’Alien est loin d’avoir dit son dernier mot. Sans oublier la série prévue pour l’année prochaine !
| Ce nouveau chapitre de la saga Alien réussit à respecter l’héritage de la franchise tout en lui apportant de superbes effets spéciaux modernes. Le film, avec ses séquences d’action captivantes et ses personnages bien construits, offre une expérience divertissante qui ravira les fans de longue date tout en étant accessible aux néophytes. |
Les Mille Mondes 