Oskar Stålberg l’avait déjà fait avec Townscaper (édité par Raw Fury), un jeu minimaliste dans lequel il était possible de créer une ville flottante juste en posant et assemblant des blocs, voilà que Bridges & Docks reprend le même concept de « jouet-vidéo ». Cette fois-ci, ce sont des îles qu’il faut « bâtir ».
Sans histoire, sans enjeux ni même objectifs à accomplir (hormis durant la phase de tutoriel), le jeu propose aux joueurs de laisser parler leur créativité en posant des plages, en élevant des montagnes et en reliant tout ça avec des ponts et des quais.
Les graphismes minimalistes sont plutôt mignons et il est possible de choisir parmi plus de dix teintes différentes celle qui donnera le ton aux terres créées, avec des ambiances allant de l’automne aux pays nordiques, en passant par un effet noir et blanc.
Un mode permet également de configurer divers éléments, tels le taux de dénivelé, la taille de l’île, le ratio plage/prairie ou encore le nombre de moutons et de poissons. Ensuite, il n’y a plus qu’à appuyer sur la touche « générer » et voilà un havre où imaginer des histoires de pirates… ou ses prochaines vacances !
Et si le résultat n’est pas celui attendu, il suffit de tout effacer et de recommencer !
Sans stress et sans prise de tête, le jeu se montre étonnamment addictif pour un principe aussi basique. S’il ne promet pas non plus des heures et des heures d’amusement (on s’en lasse tout de même) il offre un support créatif plaisant et original, disponible sur Steam, Xbox et PlayStation, pour un tout petit prix : 4€99.
Les Mille Mondes 